Quatre niveaux de certification peuvent être atteints. Tous les niveaux sont dotés d’exigences obligatoires telles l’engagement de la direction, le respect des lois et règlements relatifs au travail et la mise en place d’un comité de conciliation travail-famille. Par la suite, il y a les exigences particulières qui sont des pratiques à instaurer par l’entreprise qui vont au-delà des seuils minimaux prescrits dans les lois et règlements. Et pour chaque mesure mise en place, l’entreprise récolte des points. Le nombre de points récoltés déterminera le niveau de certification atteint. Et celle-ci, une fois obtenue est valide pour une période de quatre ans et le BNQ réalise un audit tous les deux ans pour s’assurer que les pratiques soient appliquées réellement.
Pour les organisations intéressées, il faut un engagement ferme de la part de la direction car cela demande des investissements en temps et en argent. La première étape consiste en la création d’un comité qui veillera à recenser les pratiques existantes et les besoins des employés en matière de conciliation travail-famille. Ensuite, l’entreprise doit faire des recommandations et procéder à la mise en œuvre de son programme et de ses mesures. À ce jour, neuf organisations ont obtenu leur certification (La Presse, Nathalie Côté, 2 avril 2014) et le programme existe depuis trois ans.
Et finalement, outre les avantages pour les organisations de mettre en place de telles pratiques, les employés y voient aussi de nombreux bienfaits! Les mesures de conciliation travail-famille permettent aux employés d’avoir recours à des mesures concrètes et prévisibles qui, selon la littérature et les propos recueillis : – améliorent le sentiment d’accomplissement dans leur vie personnelle; – favorisent le sentiment d’appartenance à leur entreprise et le sentiment de confiance envers leur employeur; – diminuent le niveau de stress et les problèmes de santé; – améliorent globalement le rendement au travail.
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