Conciliation travail-famille: Comment assurer cette adéquation?


Depuis des années,  nous sommes  à la recherche de l’équilibre entre les différents rôles que nous devons occuper. Nous vivons dans une ère où les tâches se multiplient, les exigences deviennent de plus en plus élevées et où une charge de travail croissante est habituellement la norme. Par contre, pour la très grande majorité d’entre nous, la qualité de vie et la satisfaction au travail revêtent une importance grandissante.  Comment, dans ce contexte, pouvons-nous aider nos employés à mieux vivre cette conciliation? Et jusqu’où devons-nous aller pour favoriser  cette conciliation?

 

Selon de nombreux auteurs, la conciliation constitue une responsabilité partagée entre l’individu et l’entreprise. La question est de savoir qui assume quoi? Et pour y arriver, il faut en tant qu’employeur bien planifier cette implantation en réfléchissant aux pratiques à mettre en place en fonction des réalités de l’entreprise. Bien évidemment pour réussir cette démarche, il faut avoir l’aval de la direction, mais aussi connaître les attentes de nos employés. Par la suite, il s’agit de mettre en place le programme et à ce moment, plusieurs pratiques sont envisageables : banques d’heures, horaires variables ou comprimés, programmes d’aide aux employés, télétravail, congés, vacances, formation, garderie en milieu de travail etc.

 

En tant qu’employeur, il est de notre devoir de bien communiquer ces nouvelles pratiques afin de s’assurer de la compréhension des mesures mises en place et de leur adhésion. Nous désirons mobiliser nos employés afin que ces nouvelles pratiques servent aussi à la rétention de notre personnel.

 

Dans cette optique, les deux partis en sortent gagnants car l’employeur pourra promouvoir à l’externe l’existence d’un programme de conciliation travail-famille au sein de son entreprise, ce qui accroitra son pouvoir d’attraction auprès de futurs employés. Pour plusieurs personnes, il s’agit d’un critère non négligeable qui fera pencher  leur décision de se joindre ou non à une organisation, ou encore de la quitter. Pour l’employé, cela viendra réduire son stress en diminuant les tensions vécues par le travail et ses autres obligations.

 

Et pour être efficace et survivre dans le temps, l’entreprise doit se doter de mécanismes d’ajustement afin de s’assurer qu’il y a toujours adéquation entre les besoins et les mesures proposées.

 

Notre parution du 28 avril traitera de la certification émise par le bureau de normalisation du Québec (BNQ)  et sur la possibilité, pour une entreprise, de se doter d’une certification en conciliation travail-famille.